Maître d’un royaume qu’il ne contrôle plus,
l’élu des français n’est plus que son reflet.
Loin d’imaginer tous les débats,
qui derrière son image font votes ingrats.
Insatisfaits de son souverain,
le peuple gronde déjà,
et loin de s’en lasser,
grondera jusqu’au trépas.
Puissant de sa parole, mais faible par les actes,
il n’aura pour éloges quand, sans regrets, son état il quittera,
que de nombreuses insultes et au visage des crachats.
Puisse-t-il tirer leçons de ses erreurs,
quand malgré tous ses beaux verbes, arrivera son heure.
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