Seul héritage de nos ancêtres :
les collines et les prairies vertes,
les arbres verdoyants, témoins imparfaits
d’un passé où montagnes et forêts
vivaient encore en abondance.

Les routes du progrès les ont effacés.
Que reste-t-il de ce passé ?
Un écho fragile, vite oublié.

Pour le confort de nos générations,
nous détruisons, nous polluons.

Mais qui viendra nous sauver,
quand de ce passé
il ne restera que des musées ?

Quand, pour voir un arbre, il faudra payer,
que deviendra l’humanité ?

Quand pour respirer,
nous porterons des masques par sécurité,
et que les animaux ne pourront plus être goûtés,
ensevelis sous les poisons que nous avons semés,
croyez-vous que la nature se taira ?

Elle, qui nous a créés.
Elle, qui nous a portés.
Elle, que nous saccageons.

Un jour, elle réclamera son dû.
Et de notre arrogance,
nous périrons.