Mille flammes dans la nuit,
aux lueurs merveilleuses,
étourdissant l’ennui,
comme autant de veilleuses,
du soleil endormi,
de la lune rêveuse.
Prends dans tes bras le bois,
qui sèche depuis longtemps,
tombé comme il se doit,
par un jour de grand vent.
D’ici quelques minutes,
le feu s’en finira,
par-dessous les volutes,
ne restera qu’un tas.
C’en sera terminé,
de ce pauvre géant,
qui autrefois trônait,
depuis la nuit des temps.
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