Fleur de printemps, qui s’éveille à la belle,
déploie joliment tes pétales à merveille.

Attire dans tes bras les milliers d’abeilles,
qui, te butinant, iront faire du bon miel.

Gaffe aux ruminants qui de toi se régalent,
en à peine un instant, ton goût leur est égal.

Quand, en fin de l’été, enfin à maturité,
le vent dispersera tes graines fécondées,

Il sera temps pour toi de te laisser aller.

Viendra l’année suivante tes graines devenues fleurs,
qui, comme toi avant, verront enfin leur heure.

Pour des siècles et des siècles continuera ce cycle,
du moins je le souhaite, tant il est magnifique.