Il faut que je me relève,
Que je sente la sève,
Monter dans mes nervures,
Comme autant d’aventures.

Faire de ma vie un rêve,
Et briser la longue trêve,
Que j’ai signée à la dure,
Et qui me serre la ceinture.

Je n’ai de cesse de grimper à la falaise,
Mais les deux mains dans la glaise,
La chute sera bien dure,
En bas, il n’y a pas de verdure,
Pour apaiser le choc des cultures.

Ça me prend là,
Au niveau de l’abdomen,
Parfois, ça me troue les veines.

Je sens comme un truc pur,
Qui se répand dans mon sang,
Et me fait serrer les dents.

N’arrête pas de croire en ma bonne étoile,
J’irai la chercher en hissant la grand-voile.
Je prendrai ce qui m’est dû,
Même si sans toi, je suis perdu.

La vie sourit à ceux qui se battent pour elle,
Et moi je bats des bras, comme si j’avais des ailes.
Pour décoller, aller plus haut,
Monter toujours, pour faire le grand saut.